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 TAZMALT POUR VOUS TOUS 

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Tazmalt (en arabe تازمالت; en Kabyle X.ж[.II+)est une commune algérienne et le chef-lieu éponyme de la daïra de Tazmalt de la wilaya deBéjaïa, en Kabylie. Située à 80 kilomètres au sud-ouest de chef-lieu de lawilaya de Béjaïa.

Situation : La commune de Tazmalt, une des plus importantes de Kabylie, pour avoir été un bastion du mouvement identitaire berbère, et à l'instar de toute la daira de Tazmalt, fait partie géographiquement de la vallée du Sahel, une vallée qui abrite toutes les plaines du massif du Djurdjura. Bâtie à une moyenne de 300 mètres d'altitude, la commune est située à170 km au sud-est d'Alger (145 km par l'autoroute est-ouest), soit la ville de toute la wilaya de Béjaïa la plus proche de la capitale et de Bouira(seulement 45 km), et 80 km au sud de Tizi Ouzou(mais seulement 50 kmà vol d'oiseau) et à quelques 80 kilomètres au sud-ouest de chef-lieu de la wilaya de Béjaïa.

 

Relief, géologie, hydrographie : La commune de Tazmalt est située dans la vallée du Sahel, autrement dit la vallée qui englobe toutes les plaines du djurdjura. Pour information, on appelle "Sahel- Djurdjura", toute la région qui englobe les plaines du massif du Djurdjura s'étendant de la commune de Tazmalt jusqu'aux limites sud, est et ouest de la wilaya de Bouira; une vallée arrosée principalement par la rivière Sahel et ses affluents se situant en amont. On distingue le versant nord du Djurdjura, formant un massif montagneux, dépendant exclusivement de la wilaya de Tizi Ouzou, et le versant sud, comme un plateau où l'on découvre les plaines du Djurdjura, réparties entre la Daira de Tazmalt (wilaya de Béjaïa) et une importante portion de la wilaya de Bouira, de Chorfa jusqu'à Lakhdaria(ex. Palestro).

 

Lieux-dits, quartiers et hameaux : 

Outre son chef-lieu Tazmalt-ville, la commune de Tazmalt est composée des localités suivantes2 : Tiouririne, Tinessouine, Ibehlel, Idhrikène, Roudha, Hirouche, Ikherbane, Bir el Ksar, Mezerzour, Ichikar, Tazribt, Allaghène3, Laazib Sidi Ali, Timedthit, Tassergante, Boubaloui, Tigounatine, Aït Sidi Omar, Tabaallt, Aït Mohand Ouali.

Tazmalt-ville est composée essentiellement des quartiers suivants : Lkumi Oufella, Lkumi g-wadda, la cité, Merlot (1, 2 et 3), Tiwririn, les 4 chemins, l'horloge, le centre ville, axxam yerghan.

 

Histoire : 

Pendant l'ère coloniale( 1857-1962), le marché hebdomadaire (du mercredi), du douar Tazmalt, érigé à Larbaa Taqdimt, commune de Boudjellil, a été déplacé vers Tazmalt au début du XXe siècle. Quelques années plus tard[Quand ?], le jour de marché fut changé du mercredi au jeudi. Ce marché a tout de même conservé son nom référentiel Tazmalt, désignant aujourd'hui, non seulement un marché d'envergure nationale, mais aussi une des deux villes (avec Bouira) en pleine expansion dans la vallée du Sahel. L'Administration coloniale aurait ainsi créé une petite ville, dans un endroit très stratégique[réf. nécessaire] aux abords de la vallée du Sahel. Selon la tradition orale, les premières familles pionnières de Tazmalt d'avant 1920 étaient issues de la tribu d'At Mlikech. Selon l'histoire de la région du Sahel-Djurdjura[évasif], la ville de Tazmalt a été fondée en tant qu’agglomération coloniale à la suite de la loi Warnier (1873), qui dépossédait les paysans de leurs terres et cantonnait les tribus dans les montagnes. Les premières familles qui s'y sont installées lors de la naissance de Tazmalt (avant 1920) sont des authentiques Ath M'likech[réf. nécessaire]. La première école libre de la commune a fait son apparition au début des années 1950[réf. nécessaire], à côté de la mosquée faisant face à l'église construite par l'occupant. Ces deux édifices se côtoyaient sans heurts.

Entre 1914 et 1918, beaucoup de jeunes Mellikech furent enrôlés de force dans l’armée française pour participer à la première guerre mondiale. La tradition orale garde en mémoire ces mobilisations douloureuses exprimées sous forme de poèmes ou de complaintes émouvantes, colportés par des femmes notamment les épouses ou les mères pour « panser » leurs blessures.

Entre 1939 et 1945, durant la seconde guerre mondiale, une fois de plus, beaucoup de Mellikech ont combattu aux côtés des alliés malgré eux. Cette guerre « sera le catalyseur de l’esprit nationaliste. La région des At Mellikech fut un bastion pour les indépendantistes du PPA-MTLD sous la direction de Larbi Oulebsir, l’un des compagnons de Messali Hadj.

Au début de 1955, Abderrahmane Mira organisa les premières sections de maquisards. Les Mellikech renouèrent avec leur tempérament belliqueux et payèrent un lourd tribut pour la liberté et la justice sociale dont témoigneront éternellement les neuf cents (956) chouhada du cimetière de Tazmalt. »

 

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